Samedi 30 Nous partons faire une petite rando sous le soleil mais très vite en descendant vers l’océan nous retrouvons le brouillard quasi quotidien à cette période le matin. Pfeiffer Beach, une jolie plage en forme de croissant face à des formations rocheuses a une particularité, la sous couche de son sable est violet, à la saison des pluies les eaux entraînent des grenats manganifères des collines environnantes.
L’après-midi, nous roulons jusqu’à Carmel.
Une belle plage de sable blanc, des maisons pittoresques, des rues bordées de boutiques de luxe, de galeries, une station balnéaire devenue bourgeoise depuis l’arrivée d’artistes.
On aperçoit au loin de véritables geysers, le souffle des baleines bleues ou à bosse, qui séjournent là d’avril à décembre. Nous empruntons la
spectaculaire 17-Mile Drive (route à péage) jalonnée de points
d’intérêts, de rochers et arbres remarquables, de plages de
sable éblouissant de blancheur, de golfs et de maisons de
multimilliardaires, notamment à Pebble Beach, complexe ultra chic
privé.
Nous arrivons à Monterey,
ville tournée vers la mer, où nous avons fait expédier notre
nouvelle carte bancaire.
Après un bon déjeuner au
bord du lac Estero, nous découvrons à pied le centre historique
puis le quartier plus touristique Fisherman’s Wharf.  Nous
continuons vers Cannery Row, où des immigrés de divers pays
travaillaient dans les conserveries jusqu’à la moitié du 20ème
siècle. Des cabanes témoignent des rudes conditions de vie des
ouvriers immortalisées par John Steinbeck dans Rue de la Sardine. Nous bivouaquons devant le
cimetière (très calme) à côté de deux camping-cars vieillots
sans doute logement permanent pour leurs occupants
Lundi 1er juin Après quelques courses,
le plein de gas-oil et autres corvées, récupération de notre
courrier dans l’après-midi, nous continuons vers le nord, toujours
au milieu des champs de fraises et de cultures maraîchères. Des WC
portables sont installés dans les champs pour le personnel
saisonnier d’origine mexicaine en majorité. Les marchés regorgent
aussi de cerises, pêches, brugnons, abricots et tous les fruits
exotiques. Mardi 2 au samedi 6
Nous faisons une halte à Santa Cruz Beach Boardwalk, le plus vieux parc d'attractions en bord de mer de la côte Ouest datant de 1907, encore désert à cette heure matinale. Nous arrivons à San
Francisco, ville de 850.000 habitants, plus de 7 millions avec le
comté, en milieu d'après-midi.Dans une circulation assez
fluide nous expérimentons les montées et descentes bien pentues des
collines, impressionnantes quelquefois.
En arrivant sur Marina
Boulevard nous apercevons le véhicule de la famille Nocybb, Nadine,
Stéphane et leurs 3 filles, sur les routes depuis 3 ans, en B110. En décembre
dernier, ils ont fait comme nous une escapade à Cuba où nous nous
sommes connus. Nous serons voisins durant notre séjour dans cette
ville et apprécierons les moments partagés.Après un passé de
prospérité et de chaos, un séisme suivi d’un incendie en 1906,
la ville reconstruite resplendit d’élégance et de modernité.
L’histoire de chaque quartier, le cachet de ses maisons et
monuments, l’excentricité ou l’ambiance bohème de ses rues, ses
collines embrumées parfois, sa baie avec l’île d’Alcatraz
connue pour les célébrités, comme Al Capone, qui y ont séjourné et
l’emblématique Golden Gate Bridge,  Alcatraz
San Francisco possède tous les
charmes pour fasciner les visiteurs. Painted Ladies (Dames peintes) of Alamo Square
La maison bleue, chantée par Maxime Leforestier
Beaucoup de tendances et de
mouvements avant-g ardistes ont pris naissance là et dans le reste de
l’état, véritable havre de tolérance ici chacun fait sa vie
selon son orientation sexuelle.
Lombard Street, la pente était de 27 %, ramenée à 16, par une série de virages dans un écrin de verdure. Louis aurait bien voulu se la faire mais le policier n'a pas été du même avis. Lombard Street
MH de Young Memorial Museum 
Cable car Golden Gate Parc - La Roseraie 
Entrée quartier chinois 
Palace of Fine Arts Samedi soir sur l’Eureka,
un bateau à vapeur, un spectacle permet d’écouter des chansons de
marins, quelques belles voix se distinguent mais aussi des
« gueules » de loups de mer.Nous entendrons la chanson "le Capitaine de St Malo" interprétée en français pour nous. A chaque pause, nous passons sur le pont d’un autre bateau ancien où l’on nous sert un cidre chaud à la cannelle ou autre boisson chaude, une soirée bien sympathique.
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