Lundi 16 février
Nous nous rendons sur le site
archéologique des Pyramides de Teotihuacan. Entourés de montagnes,
les vestiges dominés par les Pyramides du Soleil et de la Lune
constituent la plus vaste cité du Mexique précolombien. Elle fut
pillée, incendiée puis abandonnée mais un millénaire plus tard,
les Aztèques y venaient toujours en pèlerinage pour vénérer ses
dieux capables d’ériger de telles constructions. Le site reste
important pour les Mexicains qui affluent nombreux au moment de
l’équinoxe de printemps.
Sa construction témoigne d’un
urbanisme parfait, divisée en quartiers par deux grandes avenues
dont la fameuse Calzada de los Muertos (axe nord/sud). Elle s’étend
sur près de 4 km en longeant des monuments et édifices ornés de sculptures.
Le Palacio de Quetzalpapaloti
(oiseau-papillon) a été partiellement reconstruit selon les
techniques d’origine.
Le Palacio de los Jaguares possèdent
des fresques bien conservées.
La Ciudadela et le templo de
Quetzalcoati formaient un ensemble de bâtiments administratifs et un
forum. La façade du temple représente des têtes de serpents à
plumes et des masques.
Un musée expose une maquette de ce que
fut Teotihuacan il y a 1500 ans ainsi que de belles pièces
archéologiques.
Après l’épreuve des marches pour
apprécier la vue de la cité depuis le haut des pyramides, nous
rentrons au bivouac préparer le programme de demain.
Mardi 17
 Nous repartons à la découverte du
quartier historique de Mexico. En 1519, les Espagnols découvrent
Tenochtitlan, capitale de l’Empire Aztèque, construite au milieu
d’un lac entouré de volcans. Une magnifique ville flottante
couverte de palais, de pyramides, des canaux et des aqueducs, des
jardins, des marchés, le tout propre et ordonné régi par des
règles et des rites stricts. L’arrivée de Cortes et de ses
hommes bouleverse tout cela, la population est affamée, en deux
ans l’empire est soumis. Cortes prend alors la décision de faire
raser la ville, enterrée sous des millions de mètres cubes de
terre, il a fallu 3 ans pour tout détruire. Une nouvelle ville
espagnole est fondée avec pour sous-sol les anciens temples.
Commençons par le Zocalo, puisque nous
sortons du métro sur cette immense place, la 3ème par la
taille au monde. Les pierres des pyramides ont servi à paver
l’esplanade et à construire les églises et quelques édifices
coloniaux.
Nous pénétrons ensuite dans le
Palacio Nacional, siège de la présidence. A l’intérieur, les
fresques de Diego Rivera peintes de 1929 à 1935 relatent toute
l’histoire du Mexique. Au 1er étage, d’autres
peintures murales évoquent les différentes cultures préhispaniques,
l’arrivée des Espagnols, l’esclavage… On visite aussi l’ancien
Parlement.Au sud de la place, le Palacio de
Gobernio, où siège l’administration de l’état.Le bel édifice du Monte de Piedad
couvert par une verrière est côté ouest alors qu’au nord, la
cathédrale domine la place, franchement penchée. Son inclinaison a
été stabilisée par l’injection de tonnes de béton dans le
sous-sol, opération qui a permis de découvrir plusieurs petits
temples aztèques.Ses mouvements sont contrôlés par une batterie de fils à plomb.
Un circuit passant par le Templo de la
Santissima Trinidad où le niveau de la rue a été abaissé pour
compenser l’affaissement de 2m de l’église, puis la Calle de la
Moneda, le Museo nacional de las Culturas et son magnifique patio où
l’on frappait la monnaie.Nous arrivons sur la plaza Santo
Domingo et le temple du même nom, bordée d’un côté par
l’Antiguo Palacio de la Inquisicion devenu museo de la medecina
mexicana et par des arcades de l’autre côté où des petits
imprimeurs exécutent des petits travaux à la presse, il paraît qu’on peut même s'y procurer de faux documents. Nous terminons par la calle Madero
piétonne, qui aligne plusieurs édifices coloniaux, le Museo del
Estanquillo, le Palacio Borda, le Palacio Iturbide, le Templo San
Francisco de Asis, la casa de los Azulejos, etc… nous ne pouvons
pas citer tous les bâtiments de ce cœur historique inscrit au
Patrimoine mondial de l’Unesco.Nous nous engouffrons dans le métro, bondé à cette heure de pointe et prenons le bus pour sortir de
cette métropole. La visite s’avère assez fatigante, l’altitude
mais aussi la fourmilière de petits vendeurs à la sauvette et leurs
boniments, la foule de travailleurs…NB. Nous essayons de faire correspondre les photos avec le texte, mais ce n'est pas toujours le cas, vous l'aurez sans doute remarqué !
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