Vendredi 26 septembre Les formalités de sortie du Nicaragua coûtent 2$/personne et 2$ pour le véhicule, côté Honduras (entrée) 3$/pers. 33$ pour le camion plus photocopies. Nous avons hésité puis décidé d’y faire un tour. La première ville traversée Danli ne
nous donne pas envie de nous attarder. Beaucoup d’usines à cigares
emploient quelques milliers de personnes mais il est un peu tard pour
faire la visite. Samedi 27 La place Morazan occupe le cœur du
quartier face à la Catedral de San Miguel de Tegucigalpa. Par la rue
piétonne, nous atteignons la Iglesia Los Dolores et passons devant
le MIN, Musée de l’Identité Nationale, sous une tonnelle
d’ombrelles. Nous bivouaquons sur un parking en bout du village, normalement surveillé 24h, nous sommes seuls pendant la nuit. Dimanche 28 Nous devons refaire le même trajet et traverser Tegus, beaucoup d’avenues sont fermées en raison de défilés mais nous nous en sortons bien.
![]() Lundi 29 Toujours dans un bel environnement, nous enchaînons les montées et descentes en zigzagant autour des nids de poules. Nous allons en direction de Copan, via la Entrada et Sta Barbara où nous achetons du gasoil à 0,89 €/L. Nous y arrivons en début d’après-midi mais il est impossible pour nous d’entrer dans la ville.Nous sommes contraints de rester sur le seul parking proche, à côté d’un poste de police. Nous faisons notre balade habituelle pour découvrir le centre,![]() Mardi 30 Nous entrons sur le site archéologique maya de Copan. Des Aras Macaos,oiseaux emblèmatiques mayas, au plumage flamboyant gardent le départ du sentier. ![]() Nous atteignons la Grande Place, une vaste aire qui servait de lieu de réunion du peuple pour écouter le roi et participer à différentes cérémonies publiques et même y organiser des jeux de balles. L’Acropolis uniquement accessible au roi et à sa cour servait à des réunions politiques et des sacrifices religieux y étaient pratiqués. A chaque dynastie, on détruisait partiellement ou totalement l’ancien temple et on édifiait de nouvelles constructions sur les anciennes fondations.Découvert à la fin du XIXème siècle, un escalier aux hiéroglyphes, révèle plus de 1250 pièces aux inscriptions mystérieuses. Ce monument de 10m de large et 21m de haut, avec ses 63 marches raconte l’histoire des ancêtres du quinzième roi de la dynastie de Copan, Humo Caracol.En 1980, le site fut déclaré patrimoine mondial par l’Unesco. Nous quittons l’enceinte après déjeuner et ne regrettons pas du tout le détour. La visite de ce premier site maya nous a enchanté. Nous sommes à 2 pas de la frontière avec le Guatemala, mais préférons aller vers le Salvador avant.Nous reprenons la route et atteignons Sta Rosa de Copan. Sur la place, un poste d’infos touristiques n’a pas grand-chose à nous vendre mais détail important le jeune homme connaît le résultat du match PSG/BARCELONE, victoire inespérée des parisiens.Nous dormirons dans une rue qui mène à la place de cette petite ville où quelques édifices coloniaux méritent le déplacement.Mercredi 1er Octobre Nous avons rendez-vous à 10 h pour la visite d’une fabrique de cigares, la Flor de Copan. Cette usine occupe 750 salariés dont 63% de femmes. On assiste au traitement des feuilles, humidification, stockage pour fermentation avec plusieurs rotations puis suppression de la nervure centrale à la main ou à la machine pour une petite quantité. Les feuilles sont ensuite lissées, triées par taille, certaines macérées dans du vinaigre de pomme pour rehausser le goût. Toutes ces opérations ont lieu dans des grandes salles où les employés s’assoient à de longues tables sur plusieurs rangées. On procède ensuite à la confection du cigare puis passage à la presse, enveloppe finale et conditionnement, bague et mise sous cellophane en coffrets ou boîtes. Une personne peut fabriquer jusqu’à 500 cigares par jour. Un contrôle est effectué sur chaque pièce fabriquée. Les photos sont interdites. Liliana, notre guide nous offre 4 cigares à la fin du circuit. Cette visite très intéressante nous a ravis même si l’activité a un air décalé dans le temps.L’après-midi, nous partons en direction du sud et nous arrêtons à Lucerna un village endormi, oublié des itinéraires habituels. Nous sommes aussitôt l’attraction de l’année et tous les enfants viennent nous voir. Ils vont attendre avec impatience de voir leur photo sur notre blog.Hola niños ! Jeudi 2 octobre Dernière étape à Nueva Ocotepeque pour se rapprocher de la frontière. Une balade dans la petite ville, blabla par-ci par-là puis quelques achats pour liquider les derniers lempiras. Nous dormons sur la place tranquille mais sans éclairage. |