Superficie : 20 742 km2 Population : 6 328 196 (en 2014) Capitale : San Salvador Devise : dollar US El Salvador du 03 au 13 octobre 2014 ![]() Vendredi 3 Nous parcourons les derniers kilomètres et passons les deux frontières rapidement, sans frais, sans photocopies avec le sourire des douaniers.Nous faisons le tour de San Ignacio, le premier village salvadorien traversé. A 1010m d’altitude, on y cultive des fraises, des mûres mais aussi des légumes. Au dessus, El Pital est la montagne la plus haute du pays 2730m, on y produit de l’artisanat en bois. La culture de l’indigo ou añil était répandue autrefois, quelques ateliers existent encore.Plus loin, La Palma où les ateliers de céramiques et d’artisanat ne manquent pas. Ses façades sont colorées de peintures naïves. Samedi 4 Nous descendons jusqu’au lac artificiel Suchitlan de 135km2 formé en 1973 lors de la construction du barrage hydroélectrique de Cerron Grande sur le rio Lempa. Un centre touristique équipé de restos, aires de pique-nique et d’une piscine tout juste inaugurée accueille les visiteurs. Nous ne résistons pas à cette eau parfaite, toute pour nous, dans un environnement idéal.Dimanche 5 De beaux étals de produits locaux, des jeunes filles en costume traditionnel, des caméras et des preneurs de sons animent le quartier. On tourne une pub touristique aux dires de l’un, une propagande politique pour l’autre.![]() Nous, nous quittons Suchitoto en direction de San Salvador, la capitale et son agglomération qui compte plus de 2 millions d’habitants à 800m d’altitude. Une mauvaise interprétation du GPS (sur le pont et non dessous) et nous voilà sur une bretelle qui mène par chance à un mirador. La vue dominante sur la ville nous suffit, nous ne ferons pas de visite détaillée, d’autant que seul un petit quartier offre un intérêt moyen.Nous arrivons à l’heure du déjeuner à La Libertad,
au bord du Pacifique et trouvons une place face à l’océan près
d’un restaurant fermé mais apparemment gardé. L’après-midi, une balade sur le
malecon très fréquenté par les locaux nous fait découvrir la
plage de sable noir. ![]() Lundi 6 Nous longeons la côte jusqu’à Playa El Zonte et ne trouvons pas d’endroit plaisant ou accessible pour nous poser. A Cobanos, nous demandons à un hôtel de catégorie moyenne qui veut bien nous laisser stationner dans son enceinte pour 20 $ la nuit !! Finalement, un restaurateur nous accepte contre consommation. Nous y déjeunons, plage de sable blond, les pieds dans l’eau, pas très copieux pour le prix mais wifi, piscine et propreté… dommage qu’à côté un marigot et ses déchets dégagent par moments une odeur fétide.Mardi 7 Nous avons donc traversé le pays dans sa largeur qui atteint 140 km. Nous repartons à l’intérieur des terres, déçus par le bord de mer. Nous nous arrêtons à Sonsonate pour faire des courses et du gas oil à 3,72$ le gallon. Après quelques kilomètres au milieu des champs de canne à sucre, nous entamons la route des volcans, également route des caféiers. Nous atteignons le parc national Cerro Verde au dessus du lac Coatepeque. Ce beau parc bien entretenu permet de découvrir le volcan Izalco et le volcan Sta Ana ou Llamatepec en dialecte indigène.Nous passerons une nuit plutôt fraîche à 2035m avec 14° à l’extérieur. mercredi 8 Nous faisons une balade aux différents miradors, l’air est frais, la végétation luxuriante. A 11 heures, Louis a rendez-vous avec un guide pour une excursion au volcan Sta Ana. L’excursion dure 4 heures, deux policiers y participent pour éviter toute tentation. Une approche en véhicule puis un sentier facile en première partie et pentue ensuite amène au bord du cratère à 2365m.![]() ![]() Nous passons une deuxième nuit sur le parking du site. Jeudi 9 Nous descendons vers le lac Coatepeque
d’origine volcanique, il s’étend sur 25 km2 environ dans un
cratère presque trois fois plus grand. Nous effectuons une boucle
qui nous ramène à Sonsonate et partons en direction de Juayua par
la route des Fleurs.En octobre et novembre, des fleurs d’un jaune
éclatant forment des haies naturelles d’après le guide, mais nous
n’en verrons pas, il semble que la nature a évolué. Nous arrivons sur la place de cette
petite ville et nous garons devant la mairie. Nous rendons
visite à l’office de tourisme puis allons voir l’église Sta
Lucia qui abrite notre Seigneur de Juyaua, un christ noir mais
abrégeons la balade dans les rues en raison de la pluie. Vendredi
10
Vers 8h30, nous retrouvons 2 policiers municipaux qui vont nous escorter jusqu’aux Chorros de la Calera, on ne peut pas y aller seuls. Il s’agit de 3 chutes d’eau limpide et un peu fraîche où l’on peut se baigner. L’après-midi aussi pluvieuse que la veille ne nous laisse pas beaucoup de choix, lecture ou lecture. Samedi 11 et dimanche 12 Toutes les rues autour de la place sont équipées de chapiteaux et vont accueillir la feria gastronomique hebdomadaire, nous devons nous
éloigner d’une cinquantaine de mètres. L’animation bat son
plein, jeux pour enfants, musique et chanteurs, l’artisanat tient
également une bonne place. Nous déjeunons dans cette ambiance populaire, avec un peu trop de décibels pour nous. Nous déambulons autour des stands où
l’on trouve tout et n’importe quoi, neuf ou d’occasion. ![]() Beaucoup de petits vendeurs sillonnent les rues avec quelques bricoles parmi eux des enfants essaient de gagner quelques dollars, ils n’ont pourtant pas l’âge de travailler. Sur la place nous suivons les
exibitions de majorettes lorsque Louis me dit "regarde derrière toi".
Surprise !!! Nous nous connectons pour communiquer
avec la famille, lire et répondre au courrier que Maxime nous a
expédié et mettre en ligne un nouvel épisode de notre périple. Lundi 13 Le temps est toujours perturbé, nous
annulons la visite du parc de l’Impossible en raison du brouillard
et nous dirigeons vers la frontière de Las Chinamas et effectuons
rapidement la sortie du pays.
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