Lundi
11 juillet 2016
Nous
roulons jusqu’à St Yvon où nous décidons de faire une halte ; une
route panoramique dans le brouillard, c’est un peu dommage !
Dans
cette petite anse, une torpille a fini sa course dans le rocher en
septembre 1942.

La
visibilité s’améliore, nous continuons jusqu’à Anse à
Valleau, puis Pointe à la Renommée où trône, dans un cadre
exceptionnel, un joli phare rouge à côté duquel, en 1904, Marconi
installa la première station radio-maritime, centre de communication
stratégique durant les deux guerres mondiales.
Un
généreux soleil nous accompagne jusqu’à Cap aux Rosiers, un
village perché sur les falaises bien balayées par les vents.
Cette
pointe sert de limite entre l’estuaire et le golfe du St Laurent.
Depuis la plage nous observons les fous de Bassan et l’aéro-dynamisme
de leur plongeon.
Mardi
12
Nous
entrons dans le Parc National de Forillon où la mer a découpé le
littoral en falaises abruptes qui marquent la fin des Appalaches.
Un
grand choix de sentiers offre une succession de baies, de grottes
souterraines, un mélange de forêt boréale et de toundra, propices à
l’observation de la faune.
Ce matin, nous filons directement
à Grande Grave, petit port, face à la bouée que doivent contourner
les concurrents de la Transat Québec-Saint Malo.
Vers 10 h, Akerma (Lalou Roucayrol), le premier
multicoque se présente,
le 2ème
une demi-heure plus tard (Gilles Lamiré et Yvan Bourgnon),
puis le
3ème Ciela Village (Thierry Bouchard), vers midi, escortés par des phoques et des rorquals.
Rien de
spectaculaire, il n’y a pas de vent ! Pas de public non plus,
une dizaine de touristes et surtout des pêcheurs qui taquinent le
maquereau.
L’après-midi,
nous marchons de l’Anse des Amérindiens au Cap Gaspé. Le sentier
surplombe de superbes criques et depuis le haut de la falaise nous
apercevons des colonies de phoques et des baleines (un peu loin pour les photos).
En
fin d’après-midi, 7 autres bateaux progressent vers la pointe.
Mercredi
13
Il
fait très beau lorsque nous démarrons une randonnée du Cap Bon Ami
jusqu’au Mont St Alban.
Un parcours accidenté de 8 km, en
grande partie en forêt, nous conduit à un belvédère où une
superbe vue sur 360° nous ravit.
Dans
la baie, 5 voiliers de plus se dirigent vers la bouée de Gaspé.
Le
ciel devient couvert lorsque nous atteignons Fort Péninsule et ses
vestiges de la seconde guerre mondiale, près de la presqu’île de
Penouille, bordée d’une plage très nature.
Le
tour de Gaspé est vite fait, la ville où Jacques Cartier a planté
une croix en juillet 1534, nichée dans une baie bien protégée par
les montagnes, accueille des bateaux de croisières.
Jeudi
14
A
la pointe St Pierre, dans la commune de St Georges la Malbaie, on
aperçoit le cap du Forillon au nord, l’île Bonaventure et le
rocher Percé au sud.
Cette baie est limitée par un rocher faisant
penser à une tête d’indien.
Nous
prospectons la plage de Coin-du-Banc à la recherche de jaspes ou
d’agates, sans succès.
Un
autre paysage de la côte gaspésienne, le Barachois, un plan d’eau saumâtre, situé à l’estuaire d’une rivière, séparé de la mer par du gravier ou du sable, favorisant une importante production de plantes aquatiques et attirant de nombreux oiseaux. Il existe le plus souvent un goulet, par lequel l'eau de mer entre à marée haute,
Nous arrivons à Percé en fin de matinée et contemplons le beau rocher tout près de la côte. Des bâteaux proposent d'en approcher et de faire un tour sur l’île de Bonaventure pour voir une colonie de fous de Bassan mais vu les files d'attente, nous renonçons.

La
petite ville aux infrastructures touristiques très développées, attire beaucoup de touristes. Jacques Mesrine s’est caché ici en
68, son séjour ne s’est pas très bien terminé.
La
Vielle Usine de l’Anse à Beaufils accueille maintenant des
spectacles, des expositions dans les anciens bâtiments de
transformation du poisson, une reconversion réussie, on peut aussi y
manger.
De
l’autre côté du port, la micro-brasserie Pit Caribou propose un
bon choix de bières artisanales. Elle ne se visite pas, nous passons
directement à la boutique.
A
Chandler nous trouvons un bivouac au bord de la rivière Pabos.
