Superficie : 22.970 km2 Population : 334.297 h. Capitale : Belmopan Langue officielle : anglais Monnaie : le dollar bélizien
Du 5 au 11 janvier 2015 Nous arrivons à la frontière après des grosses averses, l’accès aux bureaux d’immigration et de douane se fait par un passage dans une boue crayeuse, collante comme du plâtre. Louis obtient un mois de séjour dans le pays, moi trois semaines, les agents sont des femmes. Pour le véhicule, le douanier nous pose des questions sans lever le nez de son imprimé, avec un fort accent créole, nous lui faisons tout répéter, il n’est pas gracieux. Il demande ensuite l’ouverture de tous les coffres par l’extérieur, puis l’accès à la cellule avec ses godillots crapotés. Comme j’étale des serpillières, il reste à l’entrée et n’insiste pas. De toute façon, les produits
alimentaires interdits sont cachés dans un compartiment qu’il a
déjà vérifié. ENJOY BELIZE Appelé autrefois Honduras Britanica, le pays mesure 298 km de long et 120 de large. Indépendant depuis 1981, il est administré par un premier ministre et un gouverneur sous la souveraineté de l’inoxydable Reine Elisabeth. On y parle également créole (de base anglaise), espagnol, maya, garifuna et mandarin. Le dollar américain est accepté partout, 1U$ pour 2$ béliziens sans fluctuation. Les principales ressources sont agricoles, oranges, bananes et la canne à sucre, le tourisme et depuis peu le pétrole.
Orange Walk Nous découvrons ensuite Bélize City,
ancienne capitale, suite à sa destruction en 1961 par un cyclone,
elle sera transférée à Belmopan quelques années plus tard. La
ville a toutefois conservé son activité commerciale et touristique. ![]() ![]() ![]() En 45 minutes de navigation avec Bélize Express, nous atteignons Caye Caulker. Les petites plages du bourg sont décevantes, algues, plastiques … Le temps maussade ne nous permet pas de faire grand-chose, les averses sont nombreuses et fournies.
Du 12 au 16 janvier 2015 Nous entamons la remontée vers le Mexique, toujours sous les averses jusqu’à midi. Nous passons par le centre du pays, le relief et la végétation donnent un paysage agréable. Le reste du parcours se fait au milieu des orangers et pamplemoussiers, nous croisons des camions qui amènent la récolte dans une usine de jus de fruits.![]() Nous faisons un petit détour pour revenir à Cucumber Beach, agréable marina, avec son petit musée et ses sanitaires à un kilomètre de l’aire de stationnement, il vaut mieux ne pas attendre le dernier moment (il y en a plus près mais pas terribles). Nous avons à nouveau une journée dans le camion, pluie, pluie, pluie… Nous n’avons pas voulu passer si près du Belize sans le visiter, mais si on avait su on ne serait pas venu. A part la plongée nous n’avons rien trouvé d’incontournable dans ce petit pays. Nous avons quand même pu apprécier l'amabilité des beliziens. Nous n’avons pas fait les sites
mayas, les grottes et les réserves naturelles, il a trop plu et nous
n’étions pas motivés. Il faut reconnaître qu’après une
coupure, nous avons toujours un coup de mou et quelques difficultés
à nous remettre dans le voyage. Distance parcourue : 765 km Plus de photos en cliquant sur le diaporama ci-dessous. |